Background d'Elemirrë

Le voici le voila, vous l'attendiez tous : le RP ! Gros pavé à lire certes, mais je vous encourage à le lire entièrement si vous souhaitez pouvoir faire des RP cohérents à vos personnages.
Vous pouvez me contacter via MP pour toute question.

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Sommaire :

=> Description des factions
* nains
* elfes
* humains

=> Informations sur le calendrier Elemirrëen

=> Histoire d'Elemirrë

Les factions

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Les nains

A propos
Peuple vaillant et fier, les nains se caractérisent sur le plan physique par leur petite taille, leur corpulence et leur robuste constitution. Les maladies et autres épidémies semblent les épargner. Un nain peut espérer vivre jusque 200 ans. La société naine est exclusivement masculine.
Leur volonté inébranlable est à la fois leur atout et leur faille. Elle leur a permis de survivre malgré l’adversité des conditions et de construire une société stable. Cependant, il leur est difficile de reconnaître leurs erreurs et de faire marche arrière. Un nain ira jusqu’au bout de ce qu’il entreprend, même s’il se rend compte en chemin que cela le mènera à sa perte.

Religion
S’ils ne reconnaissent pas le Façonneur comme leur Dieu, les nains nouent un lien mystique avec la roche qui les abrite. Ils lui rendent grâce pour la protection et les trésors qu’elle leur offre. Crainte et respectée, la Pierre est à leurs yeux une entité vivante, d’autant que c’est encore d’elle que naissent les nains aujourd’hui.
Mais leur dépendance vis-à-vis de la Pierre les a considérablement affaiblis : une faible natalité, combinée aux pertes dues aux combats, font que la population naine diminue progressivement depuis presque mille ans.
A la mort d’un nain, son corps est jeté dans la lave : il est dit que son esprit rejoindra ainsi la Pierre au plus profond de la montagne.
Les Nains vouent également une grande admiration aux plus illustres de leurs ancêtres, qu’ils appellent les Hauts. Sont ainsi honorés les individus ayant accompli dans leur vie des actes exceptionnels. Cette consécration n’est pas réservée qu’aux guerriers : certains Hauts étaient forgerons ou artisans ayant permis le développement de la cité naine.

Société
Les nains sont dirigés par le doyen de leur cité, assisté d’un conseil réunissant un représentant de chaque classe sociale, désigné par ses pairs.
Leur grand respect des traditions s’accompagne d’un refus du changement qui a figé leur société dans un système de caste rigide. A l’âge de seize ans, les jeunes nains se voient attribués une fonction, déterminée par leurs capacités, et qu’ils remplissent toute leur vie durant.

Le « sommet » de l’échelle sociale est constitué des guerriers. Ils jouissent d’un grand prestige au sein de la cité naine. Leur temps se partage entre la guerre, les tournois de la cité naine et la taverne. Les guerriers peuvent être engagés par les mineurs pour les protéger lors des expéditions dans les profondeurs de la montagne, ou par les commerçants afin de les escorter lors des échanges commerciaux.
Viennent ensuite les commerçants. Forgerons ou taverniers, ils participent à l’enrichissement de la ville grâce aux échanges commerciaux.
En dessous des commerçants on retrouve la caste des mineurs. Peu souvent présent à la cité naine à cause de leurs expéditions, ils n’ont pas voie au conseil de la ville.

Chaque nain sait bien entendu se battre et peut être appelé à participer à la guerre.
Toute personne tentant d’échapper à sa caste est considérée comme paria, et mise au ban par l’ensemble de la société naine. Avant de le chasser, les guerriers couvrent son visage de tatouages afin qu’il soit reconnu d’entre tous comme exilé.

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Les elfes

A propos
Les elfes sont les premiers habitants d’Elemirrë. C’est un peuple à l’origine discret et pacifique, vivant en harmonie avec la nature. Cependant, avec l’arrivée des Nains et la marche ardente (voir histoire d’Elemirrë), les elfes devinrent plus méfiants, et plus enclin à passer à l’offensive si l’un des leurs est menacé, attaqué ou volé.
Les elfes sont reconnaissables par des particularités physiques telles que le teint pâle et les oreilles pointues. Ils sont généralement considérés comme très élégants. Un elfe vit en moyenne un peu plus de mille ans, et est considéré comme adulte à partir de 60 ans.

La magie
La magie désigne les effets surnaturels que peuvent produire les mages en lançant des sorts. Sa maîtrise nécessite un long apprentissage et une discipline rigoureuse, en plus de certaines prédispositions. Les personnes présentant des affinités avec la magie se font rares. Généralement héréditaire, un tel potentiel peut rester latent, à moins qu’il ne soit révélé par un mage confirmé.
Les mages tirent leur énergie directement du Façonneur. Après avoir canalisé cette énergie, ils l’utilisent pour pratiquer leur art. C’est pourquoi les mages sont souvent en méditation au sanctuaire elfique, afin d’entretenir le lien qui les lie au Façonneur.

Religion
Les elfes vénèrent le Façonneur, créateur de la vie. Un sanctuaire en son nom a été érigé au cœur de la cité elfique. Les mages sont chargés de réciter les prières et cantiques en honneur du Façonneur.
Les elfes révèrent aussi Syl’Varan, la première elfe et magicienne, en tant que philosophe. C’est en effet elle qui a écrit les préceptes de vie des elfes, « Vir Tanadahl » (Chemin des trois arbres). Ces écrits se composent en trois parties :
« Vir Assan » voie de la flèche, atteindre son but sans jamais faillir
« Vir Bor’Assan » voie de l’arc, plier mais ne jamais céder
« Vir Adahlen » voie de la forêt, ensemble nous sommes plus forts que seuls.

Lorsque l’un des leur meurt, les elfes l’enterrent sous la pousse d’un arbre. D’après les légendes elfiques, si l’elfe avait suivi le « Vir Tanadahl », en ayant vécu en harmonie avec la nature et en agissant en tant que bienfaiteur, l’arbre accueillera l’âme du défunt. Il étendra ses racines profondément dans la terre, et deviendra immense afin de continuer à protéger son peuple.

Société
Les elfes sont dirigés par la lignée des descendants de Syl’Varan. Le gouverneur est assisté d’un conseiller qu’il désigne lui-même, et d’un conseiller élu par le peuple elfique.
Les elfes considèrent que chacun a son rôle à jouer afin de perpétuer les arts elfiques.

Les mages sont considérés comme les gardiens du savoir du Façonneur. Ils ont en charge d’honorer leur dieu au sanctuaire, ainsi que de protéger leur peuple grâce à leurs pouvoirs.
Les chasseurs sillonnent la forêt et ramènent le fruit de leur traque afin de nourrir la cité.
Les maîtres des façons coupent le bois et le transforment, créent des outils.
Les maîtres archers sont responsables de la sécurité de Theneran. Ils fabriquent les arcs et les flèches.

Tous les elfes sont amenés à défendre leur cité si celle-ci est attaquée. Partir en campagne militaire se fait par contre sur la base du volontariat.

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Les humains

A propos
Les humains sont des êtres de taille moyenne, sans signe distinctif apparent. Ils ont un meilleur tôt de natalité que les anciens peuples, mais une espérance de vie beaucoup plus courte. Un humain vit en moyenne 85 ans. La majorité est fixée à 20 ans.
Les humains forment un peuple relativement neutre. Souvent considérés comme des médiateurs depuis l’intervention d’Hanodros (voir histoire d’Elemirrë), il leur arrive cependant de conclure des alliances pour des raisons commerciales. S’ils ne recherchent pas les conflits, les humains peuvent en revanche devenir très hostiles si leur faction est attaquée.

Religion
Les humains ne pratiquent pas de culte particulier envers le façonneur. Ils préfèrent se tourner vers l’avenir et la technologie que de se préoccuper du bon vouloir d’un créateur distant.
Les humains ne pratiquent pas non plus de rites funéraires. Leurs morts sont simplement incinérés et leurs cendres dispersées dans le désert.

Société
Le peuple humain est sous la responsabilité de son gouverneur, assisté par un conseiller. Ils s’occupent de la gestion quotidienne de la ville. Pour les grandes décisions, qu’elles soient administratives ou politiques, les humains s’organisent en démocratie directe : les résolutions sont adoptées à la majorité des membres composant la communauté.
La cité humaine s’organise autour de trois métiers. L’agriculteur s’occupe des champs et approvisionne la communauté en pain. Le prospecteur collecte les minerais, le sable, et s’attèle à la fabrication du verre. L’ingénieur quant à lui fabrique les outils et les armes nécessaires au bon fonctionnement de la cité. Il fabrique aussi d’autres inventions en tout genre propres aux humains.

Informations sur le fonctionnement du calendrier Elemirrëen :

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A l’écriture, les dates se découpent en deux parties. Le millénaire est séparé du reste de la date. Par exemple, 1:055. Nous somme dans l’année 55 du 1er millénaire.

A la lecture, le millénaire n’est pas désigné par un chiffre, mais nommé par une appellation qui a été choisie en fonction des évènements s’annonçant au commencement du millénaire. Reprenons l’exemple ci-dessus. La date 1:055 se lit "l’an 55 de l’harmonie".

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Voici la liste des références nominatives des millénaires :
0 = création
1 = harmonie
2 = sang
3= batailles
4 = paix

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Nous nous situons actuellement vers le milieu du millénaire de la paix, bien qu'au début le serveur sera "hors calendrier" pour construire les villes des différentes factions (qui sont censées être antérieures à Val Joyau).

Histoire d’Elemirrë

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A l’origine du monde, le Façonneur créa Syl’Varan. Première elfe, elle aida son Dieu à créer son peuple. Les fils de la forêt bâtirent leur ville sous son commandement, et vécurent en harmonie avec la nature à partir de laquelle ils avaient été façonnés. Le façonneur leur offrit l’habileté et la magie.

En l’an 862 de la création (0:862), Syl’Varan écrit ses préceptes afin que les elfes n’oublient jamais leurs origines et perpétuent l’enseignement que leur dieu leur avait légué. « Vir Tanadahl », le chemin des trois arbres, est l’un des héritages les plus précieux du peuple elfique.

Quelques siècles plus tard, en l’an 263 de l’harmonie (1:263), le Façonneur créa un autre peuple, à partir de la roche. Il donna pour cadeaux à ces êtres la force et la volonté afin qu’ils puissent habiter la montagne. Aucune maladie ne pourrait les étreindre, et aucun gouffre les effrayer.

Les deux peuples ignorèrent tout l’un de l’autre, jusqu’à une rencontre fortuite. Malheureusement les nains n’apprécièrent guère l’intrusion sur leurs terres d’un éclaireur elfe. Ils tentèrent de le dépecer, mais l’elfe, Alcar, réussi à s’échapper grâce à la magie.

Lorsqu’Alcar apprit aux siens l’existence d’un autre peuple, une grande confusion s’établit. La reine Andruil Syl’Varan, descendante directe de la première magicienne, décida d’une approche pacifique comme l’enseigne le « Vir Tanadahl ». Ils invitèrent donc les nains dans leur forêt, afin de faire la connaissance de ce peuple. Ils organisèrent des bals et des banquets en leur honneur. Andruil alla même jusqu’à montrer à Banhgor, chef de la cité naine, les écrits de Syl’Varan, considérés comme un trésor.

Ce fut là une grande erreur. Banhgor était un nain dont l’avidité n’avait d’égal que sa brutalité. Les nains jalousaient énormément la magie des elfes. Croyant que le Vir Tanadahl était un recueil d’enseignements magiques, Banhgor décida une fois rentré à la cité naine de préparer son peuple à la guerre. Dix ans plus tard, en l’an 998 de l’harmonie (1:998), les nains lancèrent la « marche ardente », campagne militaire visant à voler l’héritage elfique, durant laquelle ils brulèrent une grande partie de la forêt.

Assiégée, la cité des elfes résista pendant six années. Mais les nains réussirent finalement à détruire un rempart de la ville. Profitant de la brèche, ils tuèrent nombre d’elfes pour atteindre le sanctuaire. Banhgor réussi à mettre la main sur le « Vir tanadahl ». Lorsqu’Andruil refusa de traduire les écrits elfiques, le chef des nains entra dans une colère noire et assassina la reine des elfes. La cité était désormais à la merci du peuple des montagnes.

Les nains annexèrent les elfes, et tentèrent par tous les moyens d’apprendre la magie. Mais ne disposant pas du flux énergique nécessaire à l’art des sortilèges, leurs efforts furent vains. En l’an 127 du sang (2:127), les elfes opprimés se révoltèrent, menés par Elerina, fille d’Andruil. Les elfes s’organisèrent en réseaux clandestins, afin de fabriquer suffisamment d’armes et s’entraîner.

Après de nombreuses batailles, et maintes victimes dans les deux camps, la révolte pris fin en l’an 549 du sang (2:549). Les elfes recouvrèrent leur liberté. Elerina Syl’Varan fut couronnée reine, et mis en place de nombreuses mesures afin de restaurer la cité elfique, redonner vie à la forêt, et rendre sa gloire passée à son peuple. Cependant la discorde était toujours présente, et le moindre prétexte conduisait à de sanglantes batailles. On dénombre plus de quatre cent quatre vingt affrontements entre 2:700 et 3:500.

En l’an 452 des batailles (3:452), le Façonneur, accablé par le déchirement de ces deux peuples, créa les humains à partir d’une larme. Il offrit à ce peuple la curiosité et l’art de la médiation. Les nains et les elfes, surpris de voir un nouveau peuple en Elemirrë, cessèrent momentanément leurs hostilités afin de pouvoir observer les ces étranges arrivants.

Les humains construisirent leur première cité. Puis, Hadronos, chef des humains, s’attela à un grand projet : réunir les trois races en un seul royaume. Les elfes refusèrent catégoriquement de s’allier aux nains. Cependant, Drarm, doyen des nains, voyait le déclin des anciens peuples : un faible taux de natalité, des pertes considérables suite aux combats incessants… Aussi le vieil homme s’avança-t-il en sage parmi les elfes, et leur tendit les mains, annonçant les prémices d’une paix durable. Le peuple elfique accepta enfin de se fédérer au royaume créé par les humains, non sans méfiance.

Ainsi, en l’an 920 des batailles (3:920), les trois peuples s’unirent afin de construire une capitale au nouveau royaume : Val Joyau. Nous sommes actuellement en l’ère de la paix, qui doit son nom à la fin des affrontements en Elemirrë… Mais pour combien de temps ?